A l’ère de l’intelligence artificielle, quelle filière d’étude pour être compétitif sur le marché de l’emploi ?
Automatisation du travail, reconnaissance faciale, assistant intelligent, voiture autonome… À l’ère du numérique, les opportunités ne cessent de fuser à l’image des demandes qui seraient de plus en plus exigeantes. Ainsi, Les recruteurs, soucieux d’étendre davantage le champ d’action du numérique, recherchent de plus en plus des profils compétents et orientés vers une technologie qui pourrait révolutionner chaque minute de notre quotidien : l’Intelligence Artificielle (IA).
Et pour cause, Les universités et écoles spécialisées se voient s’adapter à la demande du marché en proposant à leurs étudiants de nouveaux cursus dans ce sens.
Aujourd’hui, parlant de filière d’étude pour être compétitif sur le marché de l’emploi, nous orientons nos projecteurs vers l’ingénieur en intelligence artificielle qui pourrait être votre choix de profil de carrière ou dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Cependant, il faut déjà savoir que prétendre à ce niveau de compétence nécessite un minimum universitaire (Bac+5 minimum). De ce fait, ce minimum universitaire reste l’un des préalables dans l’optique de travailler et concevoir des programmes informatiques capables de raisonner comme l’homme mais aussi pour le besoin de répondre à des tâches de plus en plus complexes.
À cet effet, L’ingénieur en Intelligence Artificiel combine les métiers de chercheur et informaticien. De cette double “casquette“ plusieurs champs d’actions en termes de secteurs d’activités et d’offres lui seraient très aisément accessibles.
Contexte
Dernièrement, les technologies en relation avec l’Intelligence Artificielle sont l’objectif de développement et de recherche de nombreux pays mais aussi de nombreuses industries prêtes à y injecter des financements à chiffres exorbitants, notamment au travers des algorithmes d’apprentissage automatique ou par réseaux de neurones numériques ou artificiels plus communément appelé Machine Learning ou Deep Learning.
De cette résultante, La discipline des systèmes intégrant ces technologies d’apprentissage a largement évolué. Une multitude de cas d’usages se sont distingués, dans de nombreux domaines qui en tirent parti pour accélérer leur mutation : la GRC (gestion de la relation client) au sein des banques, des administrations, les véhicules autonomes, le marché médical, celui de la santé en général, la robotique, l’analyse et la production automatisées de contenus, la maintenance prédictive, la reconnaissance d’images, l’interaction homme-machine, etc.
Comme nous l’avons déjà évoqué, les technologies de l’IA mobilisent des ressources considérables en termes d’intelligence humaine, ils sont nombreux aujourd’hui à se mettre au service d’entreprises privées, ils sont chercheurs, ingénieurs, techniciens, manager, coordinateur etc. Ces mêmes technologies de l’IA, mobilisent également d’énormes ressources financières pour les besoins de ses recherches et de son avancée. Ne se lance pas dans le domaine de la recherche en Intelligence Artificielle, qui veut mais qui en a, en plus de la compétence humaine, les ressources financières conséquentes. Rien qu’en 2018, le Gouvernement français annonçait dans le courant du mois de Mars, un plan d’actions évalué à 1,5 milliards d’euros soit environ 8 milliards de francs CFA jusqu’en 2022, cela dans le cadre de sa stratégie nationale en IA pour le déploiement de cette technologie à la suite d’un rapport soumis aux Autorités Françaises par le député Cédric Villani intitulé « Donner un sens à l’Intelligence Artificielle ».
Dans un contexte évolutif, les critères de ces différents métiers présentent une forte fluctuation, ce qui rend fort problématique les exigences en termes de recrutement.
Les formations de types universitaires ou les formations professionnelles vulgarisées sont la solution apportée par les systèmes d’éducation pour répondre en priorité aux besoins en compétences IA des entreprises. Les formations actuelles se rapprochent de plus en plus des besoins nécessaires pour assurer la transition. Pour cela il est important de faire les bons choix dans les études et formations. Surtout ne pas hésiter à s’auto-former car la formation continue demeure l’une des clés fondamentales pour exercer dans ce domaine qui est lui-même en constante évolution.
Le besoin en personnes formées en IA est loin d’être comblé par les spécialistes existants du fait de la forte demande sur le marché de l’emploi en termes de profils qualifiés. De ce fait, Plusieurs instituts économiques recommandent de multiplier par trois le nombre de personnes formées en IA à horizon 2025 ans pour faire face aux besoins des entreprises.
Les besoins de l’IA sur les plans qualitatifs et qualitatifs sont l’enjeu de la prochaine décennie. Les étudiants et futurs diplômés vont devoir s’adapter à évoluer dans tous les secteurs d’activités.
Description du métier
L’ingénieur en intelligence artificielle se doit d’être polyvalent et multi-compétences. Ses fonctions sont de mettre en place des programmes informatiques complexes capables de reproduire des tâches effectuées par l’homme.
L’ingénieur en intelligence artificielle se base sur l’analyse et le fonctionnement de notre cerveau sur des tâches spécifiques. Ensuite il doit pouvoir reproduire ce raisonnement pour concevoir des programmes informatiques innovants permettant de décoder et d’analyser des données pour les traiter sur un système informatique.
Parlant des applications issues de l’intelligence artificielle, notons qu’elles sont diverses et nombreuses de même que les disparités entre les pays qui diffèrent et qui sont souvent grandes : certains sont reconnus pour le traitement d’image et de vidéos, d’autres pour les applications en relation avec le langage, jeux, analyse prédictive, robotique, automatisation, santé et bio-informatique…
Aujourd’hui ces compétences sont en plus en plus convoitées et recherchées dans toutes les start-up de pays industrialisés.
Une aubaine pour l’ingénieur IA qui devra maîtriser plusieurs types d’applications aux multiples technologies : Web Crawling, le Data Mining, la Data Science, le Machine Learning ou le Deep Learning …
Dorénavant l’IA fait partie de notre quotidien. Nous parlons alors d’assistance à la personne, via les smartphones et même le volet reconnaissance faciale très utilisées de plusieurs institutions bancaires et même au-delà. La reconnaissance est devenue l’un des impératifs en termes de sécurité et de surveillance de territoire parfois à l’échelle nationale ou internationale. Toute cette avancée technologique bien évidente rendue possible par l’Intelligence Artificielle… Dans le monde de l’Entreprise des termes comme Chat Bot, maintenance des installations…sont très courants du langage IA.
Le développement de cette nouvelle science devrait se poursuivre, s’intensifier dans le futur grâce au Big data, au développement accru de nos ordinateurs, smartphones et des algorithmes nécessaires au fonctionnement de ceux-ci.
Les prévisions d’investissement pour le marché de l’IA selon plusieurs sites d’études de marché porteront d’ici 2025 sur les applications de reconnaissance de l’environnement humain, l’utilisation d’algorithmes pour orienter les performances financières, le traitement des données sanitaires et médicales…
Bonne nouvelle pour les compétences en IA, La demande d’ingénieur en IA observera une énorme hausse à l’avenir.
Le plus souvent employé par des SSII, l’ingénieur en intelligence artificielle pourra aussi prétendre à des postes dans des sociétés informatiques, aux entreprises évoluant dans les domaines militaires ou des systèmes de défense, mais aussi aux secteurs de la production industrielle, de la sécurité, des automates.
En plus des exigences élevées en développement informatique, l’ingénieur en IA doit acquérir des compétences relationnelles le tout assaisonné d’un bon esprit d’équipe. En effet, la recherche en IA n’est plus un travail solitaire mais un travail solidaire qui se fait en équipe pour la bonne de tous les projets définis et l’atteinte des objectifs fixés.
Le panel des profils est très divers cela peut aller de statisticien, automaticien, expert à linguiste, ergonome, etc… L’ingénieur en IA doit être capable de communiquer, d’échanger, partager et composer avec tous ces professionnels, le plus souvent en anglais donc devra avoir une compétence linguistique bilingue qui ne serait pas nécessairement obligatoire mais qui pourrait être un atout majeur dans l’exercice de ses fonctions. De plus, Il doit pouvoir écouter et être à l’afflux des conseils pour faire avancer son projet.
Devenir Ingénieur en intelligence artificielle…
Afin de devenir un ingénieur confirmé en Intelligence artificielle, le plus simple serait de parti de la base, à savoir une formation initiale comme une licence de maths, de maths informatique ou d’informatique pour petit à petit, gravir les échelons. Ensuite il convient de faire valider sa formation par l’obtention d’un Master spécialisé, un diplôme d’ingénieur voire d’un doctorat avec une spécialisation à l’appui.
Ingénieur IA : Ses missions principales
L’ingénieur en intelligence artificielle apporte sa contribution à des équipes déjà mis en place pour des projets d’applications en informatique de gestion ou pour des projets en informatique scientifique.
Il développe la collaboration entre de futurs utilisateurs humains et les machines conçues comme une aide à la personne. Il aide à trouver des solutions simplifiées pour résoudre des problèmes complexes en matière d’intelligence artificielle et contribue à la mise en place des systèmes automatiques de détection de pannes pour de grandes entreprises.
Son évolution de carrière
Avec une politique économique orientée vers l’assistance informatique à tous les domaines et tous les secteurs. Les nombreuses opportunités en cours et à venir pour l’ingénieur en Intelligence Artificielle sont tous les jours confirmées par le marché de l’emploi. Devenez ingénieur en Intelligence Artificielle surtout sur le sol africain où la demande est deux fois plus forte et vous verrez les offres d’emploi tapées constamment à votre porte. Cela car contrairement à l’Europe, L’Afrique serait encore à une réelle volonté de développer l’Intelligence Artificielle sur le continent. Cependant faute d’une volonté matérialisée par des actions communes de tous les pays, seuls quelques-uns se démarqueraient du lot. L’on observe de plus en plus d’innovations technologiques “made in Africa“ du fait de l’Intelligence Artificielle même si ces auteurs ne jouissent pas encore d’un statut à la hauteur de leur réalisation comme c’est le cas de nombreuses Start-Ups d’ingénieurs africains qui finissent par être absorber par les grosses firmes européennes après un premier succès retentissant. L’absorption par L’Europe de ces jeunes Start-Ups montantes dans le domaine, obéirait à une réelle volonté de performer l’Intelligence Artificielle voire à étendre encore et encore ses champs d’intervention jusqu’à s’intéresser aux autres planètes (Mars et consorts). Ainsi bon nombres d’Ingénieurs africains en Intelligence Artificielle résistent peu à une envie de prétendre à une carrière dans une firme européenne plutôt que de rester sur le continent et devenir des acteurs clés du développement de l’IA en Afrique.
Cependant, l’ingénieur IA pourra toujours de son gré, évolué vers de nouveaux projets, intégrer des start-up innovantes, de grandes entreprises ou des centres de recherches. La rémunération d’un ingénieur en intelligence artificielle varie d’une activité à l’autre mais reste pour autant assez conséquente. Il faut prendre en considération la nature du projet sur lequel il travaille et bien entendu son expérience et ses compétences. Raison pour laquelle la quasi-majorité préfère évoluer dans la Silicon Valley, “le nid“ des grands recherches et innovations en termes d’Intelligence Artificielle.