Entrepreneuriat féminin : Des femmes entrepreneures africaines à découvrir en 2021

L’entrepreunariat n’est décidément pas qu’une question d’hommes capables. Les femmes également s’épanouissent et se révèlent à travers cette nouvelle ère de développement de Business notamment sur le continent africain. D’entre elles, certaines se démarquent selon le secteur d’activités dans lequel elles interviennent.

En 2021, leur nombre ne cesse de croître. Ces femmes du continent tout aussi dynamique qu’engagées dans l’entrepreunariat.

Dans cet article, nous nous évertuons à évoquer certaines d’entre elles qui font la fierté de leur pays mais surtout du continent africain.

La révolution entrepreneuriale au féminin est en marche ! 

Des chiffres récents, il est dit que le continent africain reste le continent le plus en expansion parlant de l’entrepreunariat féminin. Pour preuve. Face à l’Asie (11%) et l’Europe (9%), l’Afrique enregistre un taux de 24% de femmes engagées dans l’entrepreunariat. Leurs actions génèrent entre 150 et 200 milliards de dollars soit entre 84 et 113 milliards de francs CFA.

C’est dire tout le poids et l’importance de l’entrepreunariat féminin dans l’émergence du continent africain. 

Toutefois, cette dynamique féminine au service de l’entrepreunariat est rigoureusement confrontée à un manque criard d’accompagnement de tout genre.

L’accès au financement reste encore une énorme bataille à mener pour propulser la dynamique féminine. L’Agence Ecofin indique à ce sujet, qu’au niveau de l’Afrique subsaharienne, 37% des femmes ont le privilège de posséder un compte bancaire contrairement à 48% des hommes. Cela démontre clairement d’une inégale répartition des acquisitions de comptes bancaires entre hommes et femmes. De ce fait, une campagne de sensibilisation est à mener pour encourager la demande de compte bancaire chez ces femmes qui très souvent pour la plupart n’ont pas l’information qui leur amèneront a ouvrir un compte bancaire et certaines l’évite ou sont réticentes du fait de leur niveau scolaire.

Les femmes cultivatrices de terre se muent en coopératives pour tenter d’obtenir des financements qui par moment sont répartis de façon illégale. Quant à celles qui exercent dans le secteur informel, rares sont les banques qui leur ouvrent leurs portes pour des investissements ou des prêts conséquents.

« Je vends des vêtements pour subvenir aux besoins de ma famille. Je souhaitais augmenter mon capital pour développer mes activités mais la banque m’a refusé un prêt parce que selon eux je n’ai pas de garanties solides », témoignait une commerçante évoluant dans le secteur informel. Un problème auquel plusieurs acteurs du secteur informel sont confrontés.

Ces femmes entrepreneures africaines modèles et qui arrivent quand même à se démarquer sont nombreuses. Nous allons parler de quelques unes.

Elles sont dynamiques, elles sont africaines et elles ont décidé de faire la fierté du continent via l’entrepreunariat malgré toutes les difficultés auxquelles la gente féminine est confrontée dans ce domaine.

Au nombre d’entre elles s’inscrit Sivi Malukisa. Elle est la jeune Directrice de l’entreprise congolaise MANITECH spécialisée dans le secteur agro-alimentaire.

Elle a pu donner vie à MANITECH en 2013 grâce au soutien indéfectible de son époux qui en est le co-fondateur.

L’entrepreneure congolaise est une avertie en biologie moléculaire mais n’empêche qu’elle a su trouver ses repères dans l’Entrepreunariat au service de son pays.

L’Afrique du Sud est également en mouvement grâce à des femmes entrepreneures comme Lerato MOTSAMAI.

 Lerato MOTSAMAI est donc une entrepreneure Sud-africaine fondatrice et Présidente Directrice Générale (PDG) de Petrolink.

C’est une entreprise exerçant dans le domaine du traitement et de la distribution de lubrifiants et de produits chimiques pour l’industrie automobile.

De son expertise dans le domaine, plusieurs qualifications internationales lui ont été décernées. Notamment par le Business Report d’IOL qui la distingue au rang des trois femmes les plus influentes dans le secteur de l’énergie sud-africaine. Elle a, à son actif une clientèle de luxe telles que les brasseries, les entreprises minières et celles évoluant dans le domaine de l’aviation et de l’agriculture.

En Afrique du Sud et sur le Continent, elle reste l’une des références africaines dans l’entrepreunariat africain au féminin.

En Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire est également à l’honneur avec l’ivoirienne du nom de Suzanne ABROGOUA.

Présidente de MELABR, sa propre entreprise, elle évolue dans le secteur du Textile et de l’Artisanat depuis les années 2010. La mission première de MELABR se résume en l’aide apportée à des jeunes filles dans la ville d’Abidjan en vue de leur insertion dans le monde professionnel.

De façon précise, leur insertion se fait par le canal d’une initiation à un métier ou à un premier emploi pour les plus qualifiées afin de favoriser leur émancipation.

MELABR, c’est également une expertise dans le textile avec une unité de production occupée à 98% par un personnel féminin.

Elle emploie au jour d’aujourd’hui environ 15 employés avec une Direction totalement féminine.

Mme Suzanne ABROGOUA est une véritable inspiration dans l’Entrepreunariat au féminin en Côte d’Ivoire.

« La création de “MELABR” est un heureux concours de circonstances. Ma fille m’a imposé, une fois à la retraite, de m’investir dans une activité. Connaissant mon parcours et ma fibre sensible pour l’art, elle me guide donc vers la création d’une marque qui s’appelle MELABR. Sans elle, cette marque n’aurait pas existé. Et donc “MELABR“, c’est la conjonction à la fois de son prénom et de son nom de famille. Ce qui donne Mélina Abrogoua. Je lui dis merci de m’avoir entraîné dans cette passionnante aventure », avait-elle expliqué dans les lignes d’un média web ivoirien.

Considéré comme l’un des pays les plus pauvres au monde, le Kenya se refait une santé via l’entrepreunariat au féminin à travers Edith OREGO. Elle reste l’une des femmes leaders et entrepreneures du Kenya.

Titulaire d’un diplôme international acquis au Royaume-Uni, elle est Directrice d’une entreprise exportant les mets locaux vers le Royaume-Uni. Des mets exclusivement constitués de sauces kényanes à succès local. Sa société porte le nom d’Edibowl Foods Limited et travaille en étroite collaboration avec les agriculteurs locaux pour les ingrédients de composition de ses mets.

Cela a pour effet de promouvoir les produits locaux et de rentabiliser davantage les efforts des agriculteurs kenyans.

La devise d’Edith OREGO et de son Entreprise reste la même : “Achetez Kenyan, construisez le Kenya !“

Enfin, de retour en Côte d’Ivoire, refermons les portes de notre sujet du jour avec la digital entrepreneur, Brands influencer, et web activiste Edith Yah BROU.

 Bloggeuse, elle reste l’une des références dans l’entrepreunariat au féminin en Côte d’Ivoire.

Dès 2009, elle fait partie des fondateurs de l’Organisation Non-Gouvernementale Akendewa qu’elle pilote avec d’autres associés. source: wikipedia.com Son ONG s’inscrit dans le cadre des nouvelles technologies par le biais d’actions sociales. Deux ans plus tard, elle fonde Ayana qui n’est d’autre que le premier webzine féminin conçu en Côte d’Ivoire. Chemin faisant, elle est nommée présidente de l’Association des blogueurs de Côte d’Ivoire. Une nomination qui ouvrira les portes du Top 50 des femmes les plus influentes du pays selon le magazine africain Jeune Afrique en 2015. Avec sa nouvelle Start-up Africa Contents Group, Edith Yah Brou confirme sa place dans la short-list des femmes entrepreneures les plus engagées sur le continent africain via le web.